Or, vous aussi, savez ce qui se passe parfois derrière ses murs. Malgré un personnel dévoué, les moyens manquent, le temps et le manque d’effectif aussi. Les professionnels de santé sont épuisés, les pensionnaires gardent encore le sens de l’humour lorsqu’ils les surnomment « les courant d’air », enjoints qu’ils sont de courir d’une chambre à l’autre.
Cet épuisement, et cette exaspération même, l’association des directeurs de maisons de retraite, accompagnés par les syndicats, l’ont expliqué, jeudi dernier, dans une lettre directement adressée à Emmanuel Macron. Si on ne fait rien, le manque de moyens sera vite synonyme de maltraitance institutionnalisée et d’abandon de l’Etat.
- Pascal ChampvertPrésident de l’Association des directeurs au service des personnes âgées
- Anne-Sophie PelletierAide médico-psychologique, membre de la CGT et ancienne porte-parole des grévistes de l’EHPAD des Opalines de Foucherans dans le Jura
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